Missions humanitaires en physiothérapie

Missions humanitaires en Haïti pour les étudiants en physiothérapie

Depuis près de 4 ans, des étudiants en physiothérapie de l’Université de Sherbrooke oeuvrent à l’étranger afin de pallier aux problématiques mondiales en santé publique, dans des contextes de crise humanitaire. Par l’intermédiaire de missions humanitaire en Haïti, les étudiants apprennent tout en soignant. En effet, au lendemain des désastres qui ont frappé Haïti, plusieurs professionnels de la santé et étudiants ont eu la chance de contribuer à l’avancement de la condition des victimes par l’intermédiaire du programme Coopération pédagogique en Haïti.

C’est ainsi qu’en plus de la prise en charge médicale des victimes, une mission d’éducation et d’enseignement s’est ajouté au mandat. Cette initiative de le Faculté de médecine et des sciences de la santé intègrent évidemment des étudiants issus du programme de physiothérapie, affilié à l’École de réadaptation.

Dr  Paul Grand’Maison, affilié au Bureau des relations internationales de de l’Université de Sherbrooke, avoue même que la véritable réussite sera atteinte «lorsqu’ils n’auront plus besoin de nous». Initialement, la situation dans le pays dévasté était très précaire et l’urgence palpable. Cependant, au fil des interventions, le drame s’est en quelque sorte stabilisé, ce qui a modifié l’approche, dont «l’objectif n’était pas que de traiter les plaies, mais de faire en sorte que le pays fonctionne mieux», a ajouté le médecin.

C’est donc dans ce cadre que les étudiants en physiothérapie ont fait leur entrée dans ce projet d’aide humanitaire en santé. L’un d’entre eux, Mathieu Juteau, affirme que l’expérience fut enrichissante et lui a permis d’être confronté à des réalités de pratique particulières. Il cite notamment les ressources limitées et l’inaccessibilité à tous les appareils, comme des éléments porteurs de son expérience.

La faculté s’intègre parfaitement à sa terre d’accueil puisque sur la cinquantaine de missions humanitaires en Haïti, près de la moitié auraient préconisés une approche pédagogique. De quoi inspirer !

Université de Sherbrooke