Centre montérégien de réadaptation : 35 postes abolis

Au lendemain de l’annonce d’un déficit d’un peu plus de 1,5M$, un plan de redressement force le Centre montérégien de réadaptation (CMR) à abolir 35 postes. Les professionnels de la santé potentiellement touchés pourraient être des physiothérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, travailleurs sociaux, éducateurs et autres.

Centre montérégien de réadaptation

Line Doddridge, directrice générale adjointe du CRM, affirme que le nombre de patients est en hausse incessante. En 2013, c’est plus de 6000 patients qui ont pu recevoir des soins spécialisés. C’est sans compter de nombreux accidentés, handicapés et travailleurs qui attendent sur la liste d’attente.

Tel que mentionné sur Physiothérapeute, de nombreux Centre de réadaptation du Québec dépendent indirectement du bilan routier en termes financiers. C’est d’autant plus vrai pour le CMR dont approximativement 60% du financement provient d’une enveloppe budgétaire ministérielle qui est fixe. Pourtant, le nombre de patients traités en provenance du réseau de la santé dépasse largement les 60%, un non-sens en soit.

Soins de réadaptation maintenus

Face au tollé généré par la nouvelle, en partie dénoncée par les parents de certains patients, le CRM rassure la population et maintient l’entièreté de ses services de réadaptation. Les impacts seront par contre plus importants en ce qui a trait au délai d’accès pour les patients sur la liste d’attente.

Selon Mme Dodrige, c’est tout le modèle de financement des centre de réadaptation qu’il faut revoir. Elle souhaiterait notamment qu’ils bénéficient d’une enveloppe budgétaire fixe, comme c’est déjà le cas pour l’ensemble des autres institutions du réseau de la santé au Québec.

Magazine