Clinique Universitaire de Réadaptation de L'Estrie

CURE : Coopérer pour un accès élargi à la réadaptation

La Clinique universitaire de réadaptation de l’Estrie (CURE) est une coopérative de solidarité hors-du-commun qui fête son second anniversaire. Fruit d’une collaboration entre Nathaly Gaudreault et Ariel Masetto, respectivement physiothérapeute et rhumatologue à l’Université de Sherbrooke, elle s’est dotée d’une mission vaste et innovante.

Soigner les patients sans agent payeur et exposer les étudiants à une clientèle défavorisée par les déterminants sociaux.  Aujourd’hui sous la direction de la physiothérapeute Stéphanie Demers Dubuc, le projet ne cesse de croître. À un point tel que deux physiothérapeutes sont recherchés pour se joindre à l’équipe.

Une mission triple

Les visées de CURE s0nt nombreuses : offrir des soins abordables aux patients, renforcer l’exposition clinique des étudiants et permettre des études cliniques aux chercheurs. Stéphanie Demers Dubuc, directrice générale, explique ainsi que «nous sommes orientés vers la clinique, la formation et la recherche.»

Les services cliniques incluent présentement la physiothérapie, de l’adolescence à l’âge d’or. Récemment, l’ergothérapie pédiatrique a été ajoutée à la gamme de soins.

«Par le biais de la clinique, les étudiants offrent des soins accessibles (tarif minimal) visant directement les clientèles défavorisées en Estrie. C’est un projet novateur qui permet de rejoindre une clientèle qui est souvent mal desservie au niveau de la réadaptation (souvent des patients qui ne sont pas des candidats pour la chirurgie, qui sont non prioritaires pour de la physio au public et qui n’ont pas d’assurances pour payer des services au privé). Les étudiants sont supervisés par une physiothérapeute en tout temps, ce qui assure des services de qualité à la clientèle et un encadrement aux étudiants », ajoute  Anne-Marie Côté, physiothérapeute et coordonnatrice de la formation clinique.

Le modèle coopératif

Mme Côté explique que la clinique « est une coopérative de solidarité sociale, donc les patients doivent être membres pour bénéficier des services. Dans la dernière année, la clinique s’est d’ailleurs vu décerner le premier prix des coopératives en Estrie.»

Un rayonnement attendu

« Au cours de la prochaine année, la hausse de la demande pour les services de la clinique nous amènera à poursuivre nos développements autant en physiothérapie qu’en ergothérapie (projet de dépistage précoce en CPE). Nous prévoyons des embauches à court terme en vue d’augmenter le nombre d’heures de supervision pour les étudiants qui offrent des soins en clinique. Notre plus grand défi au cours de la prochaine année sera toutefois de faire rayonner la clinique et de consolider ses assises à moyen et long terme.»

Pour épauler sa croissance et le développement de ses affaires, la clinique recherche activement deux physiothérapeutes pour combler deux postes : physiothérapeute-superviseur  (offre d’emploi) et physiothérapeute-superviseur-coordonateur  (offre d’emploi).

«À raison de trois jours par semaine, le physiothérapeute-superviseur  assure les soins et le suivi de nos stagiaires, afin de s’assurer que le suivi des patients se fait adéquatement. Quant à lui, le physiothérapeute-superviseur-coordonnateur est chargé des mêmes responsabilités, à raison de cinq jours par semaine. En plus, il s’occupe de la promotion de CURE et travaille sur différents projets connexes. Par exemple, PEGASO, une série de conférences destinées au grand public, portant sur des sujets comme la fibromyalgie ou la lombalgie. »

Le programme de formation de l’École de réadaptation de l’Université de Sherbrooke offre des milieux de formation diversifiés. Anne-Marie Côté, physiothérapeute et coordonnatrice de la formation clinique, s’est récemment entretenue avec nous à propos de missions humanitaires à Port-au-Prince.

Université de Sherbrooke